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Urgence Attentat – Vigilance renforcée pour les ressortissants français à l’étranger
Publié le 28/03/2024
Compte tenu du relèvement, sur l’ensemble du territoire national, de la posture du plan Vigipirate au niveau Urgence attentat, une vigilance renforcée est recommandée à l’ensemble de nos ressortissants résidant ou de passage à l’étranger.
Incendies de forêts dans l’Etat de Sao Paulo
(Publié le 26/08/2024)
Plus d’une vingtaine de localités de l’Etat de Sao Paulo sont actuellement affectées par des incendies de forêt. Le gouverneur Tarcisio de Freitas a décrété l’état d’urgence.
Dans l’intérieur de l’Etat (cela ne concerne pas la métropole de Sao Paulo ni le littoral), il est recommandé d’observer la plus grande prudence lors de déplacements et de suivre les instructions des autorités de la Défense civile.
Épidémie de dengue
Publié le 08/02/2024
Les cinq États de Rio de Janeiro, Acre, Minas Gerais, Goiás et Distrito Federal, ont déclaré le 5 janvier 2024 l’état d’urgence en santé publique face à la forte recrudescence de dengue. La dengue est une maladie potentiellement grave, transmise par les piqures de moustiques, qui se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). En cas de doutes ou symptômes, il convient de consulter un médecin dès que possible. Il est conseillé de suivre les recommandations des autorités locales et d’appliquer les mesures de prévention contre les moustiques. Plus d’information à la rubrique Santé.
Entrée / Séjour
Mesures liées à la Covid-19
Comme mentionné sur le site du Consulat général du Brésil à Paris, toutes les mesures de restriction sanitaire pour l’entrée sur le territoire ont été levées.
Formalités d’entrée et séjour
Les Français sont dispensés de visa pour tout séjour inférieur à 90 jours. Le passeport doit avoir une validité de six mois au minimum. Tout voyageur doit être muni d’un billet de retour ou de sortie du territoire brésilien.
Depuis le 12 janvier 2024, le Brésil a modifié sa législation concernant le régime de séjour sur son territoire pour les étrangers.
Un ressortissant français peut donc séjourner au Brésil au maximum 90 jours sur une période de 180 jours, sans possibilité de renouvellement.
En cas de non-respect de ces dispositions, les voyageurs s’exposent à un refus d’entrée sur le territoire, ou à une obligation de quitter le territoire.
Cas des doubles nationaux (franco-brésiliens)
Les Franco-Brésiliens sont soumis à la loi brésilienne s’ils se trouvent sur le territoire brésilien. Ils doivent à ce titre entrer et ressortir du territoire munis d’un passeport brésilien.
Les enfants et les adolescents franco-brésiliens titulaires du nouveau modèle de passeport brésilien pour mineurs avec filiation et autorisation de voyage imprimées sur la page d’identité, désormais en circulation, peuvent voyager avec un seul de leurs deux parents, sans distinction. Les titulaires de modèles antérieurs doivent être munis d’une autorisation de voyage signée par les parents ou le représentant légal. Avant le voyage, il est vivement conseillé de vérifier l’application de ces modalités auprès du consulat général du Brésil à Paris.
En effet, dans le cas où un enfant franco-brésilien voyagerait seul ou avec un seul de ses parents, il doit obligatoirement être muni d’une autorisation de sortie du territoire donnée par les deux parents ou par le parent qui n’accompagne pas le mineur. Les autorités brésiliennes sont intransigeantes et n’autorisent pas la sortie du mineur sans cette autorisation.
Règlementation douanière
Animaux de compagnie
En cas de séjour au Brésil avec un animal de compagnie venant de France, afin de pouvoir assurer son retour sur le territoire de l’UE, un titrage sérique (prélèvement sanguin permettant de s’assurer de l’efficacité de la vaccination de l’animal contre la rage) devra être effectué dans un laboratoire agréé par l’Union européenne avant le départ. Il devra donner un résultat supérieur à 0,5 UI, attestant ainsi de la couverture vaccinale de l’animal. Le résultat du titrage sérique restera valide la vie de l’animal durant, sous réserve que la vaccination contre la rage reste toujours en cours de validité. Ce titrage qui n’est pas obligatoire pour rentrer sur le territoire brésilien, permettra le retour de l’animal en Europe sans délai.
En l’absence de ce titrage, ou pour un animal adopté lors du voyage, le prélèvement de sang devra être fait au Brésil (après identification de l’animal par puce et vaccination rage) et analysé dans un laboratoire agréé par l’Union européenne au moins trois mois avant le retour de l’animal.
[Pour de plus amples informations, il convient de prendre l’attache du consulat général du Brésil à Paris ou sur le site de l’ambassade de France au Brésil.
Santé
Un séjour à l’étranger implique pour tout voyageur de prendre certaines précautions de santé. La rubrique ci-dessous mentionne les indications essentielles. Elles ne dispensent toutefois pas le voyageur d’une consultation chez son médecin traitant et/ou dans un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Il est conseillé de consulter suffisamment longtemps avant la date de départ, pour permettre le cas échéant les rappels de vaccins.
Il est également nécessaire de contracter en France une assurance de voyage couvrant les frais médicaux et de rapatriement sanitaire.
Avant le départ
Frais d’hospitalisation et dépenses de santé
Afin de faire face aux frais d’hospitalisation et, de manière générale, aux dépenses de santé qui peuvent être très élevés à l’étranger, notamment auprès des établissements privés qui offrent parfois des services plus adaptés, il est impératif de disposer d’un contrat d’assistance ou d’une assurance de voyage permettant de couvrir tous les frais médicaux (opération chirurgicale, hospitalisation ou rapatriement). Ces frais ne pourront en aucun cas être pris en charge par l’ambassade ou les consulats généraux de France sur place. Faute de pouvoir justifier d’une couverture sociale, le voyageur s’expose au risque de ne pas avoir accès aux soins, y compris en cas d’urgence vitale.
Cette garantie doit pouvoir couvrir la contrevaleur en monnaie locale d’au moins 30 000 euros (les frais médicaux ou de rapatriement pouvant cependant atteindre un niveau largement supérieur). Vérifier par conséquent le montant du plafond de cette assurance avant son départ.
Consulter si besoin son médecin traitant ou un centre de vaccinations internationales pour faire une évaluation de son état de santé, analyser les risques sanitaires et bénéficier de recommandations sanitaires, notamment sur les vaccinations nécessaires ou recommandées.
Constituer sa pharmacie personnelle en conséquence et emporter dans ses bagages les médicaments nécessaires. Ne jamais consommer des médicaments achetés dans la rue (risque de contrefaçon). Pour plus d’informations, consulter la fiche Infos pratiques.
Vaccinations
La vaccination contre la fièvre jaune est recommandée avant tout déplacement au Brésil.
La mise à jour de la vaccination diphtérie-tétanos-poliomyélite (DTP) est recommandée, ainsi que la vaccination rubéole-oreillons-rougeole (ROR) chez l’enfant.
En fonction des conditions locales de voyage, les vaccinations contre la fièvre typhoïde et les hépatites virales A et B peuvent être recommandées.
Risques sanitaires
Maladies transmises par les moustiques
Fièvre jaune
La fièvre jaune est causée par un virus, transmis par un moustique. Les symptômes sont variables, allant du syndrome pseudo grippal à la forme mortelle ; le traitement est alors symptomatique. Il n’existe pas de médicament préventif qui protège contre la fièvre jaune. La prévention repose essentiellement sur la prévention des piqûres d’insectes et sur la vaccination.
Il est fortement recommandé de se faire vacciner contre la fièvre jaune avant de se rendre au Brésil où cette maladie connaît régulièrement des pics saisonniers, généralement pendant la saison des pluies. A noter que les autorités brésiliennes exigent un certificat de vaccinations internationales à jour de la fièvre jaune pour se rendre depuis le Brésil vers certaines destinations.
Demander conseil à son médecin ou à un centre de vaccinations internationales avant le départ.
Plus d’informations sur :
Paludisme
Le paludisme (ou malaria) est une maladie parasitaire, potentiellement grave, transmise par les piqûres de moustiques. Il existe deux formes de prévention complémentaires : la protection contre les moustiques et le traitement médicamenteux. Les mesures classiques de protection contre les moustiques durant la soirée et la nuit sont fortement recommandées (cf. ci-après). Pour obtenir un traitement médicamenteux, il convient de s’adresser avant le départ à son médecin traitant ou à un centre hospitalier spécialisé dans la médecine des voyages. Le traitement devra être poursuivi après le retour en France, pour une durée variable selon le produit utilisé.
Dengue
Le ministère fédéral de la Santé du Brésil fait état d’une importante recrudescence de cette maladie.
La dengue est transmise par plusieurs variétés de moustiques, de jour comme de nuit, mais surtout dans les deux heures suivant le lever du soleil et au moment du couchant. La transmission de la dengue s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Les symptômes de la maladie s’apparentent à ceux de la grippe (forte fièvre, douleurs articulaires, maux de tête). Il n’existe actuellement pas de traitement préventif contre l’infection de la dengue, mais un vaccin est en cours de développement. La prise en charge est donc avant tout symptomatique et repose sur la prise d’antalgiques à base de paracétamol et le repos. Impérativement éviter la prise d’aspirine et d’anti-inflammatoire. La prévention individuelle repose donc essentiellement sur les moyens de protection contre les piqûres de moustiques.
Pour plus d’information sur la maladie et la prévention, consulter :
- le site du ministère des Solidarités et de la Santé ;
- la fiche "Maladies transmises par les moustiques"
Il importe de consulter un médecin en cas de fièvre pendant le séjour ou après le retour en France, en faisant état dans ce dernier cas de son voyage au Brésil.
Chikungunya
Les autorités sanitaires brésiliennes ont confirmé la présence de cas de chikungunya dans le nord, le nord-est du pays (État de Bahia en particulier) ainsi que dans l’État de Sao Paulo.
La transmission du chikungunya s’effectue par l’intermédiaire de moustiques infectés. Cette maladie se caractérise par des symptômes grippaux (fièvre, douleurs musculaires et articulaires). Le traitement est alors symptomatique. Il n’existe actuellement pas de traitement préventif ni vaccin. Pour plus d’informations sur le chikungunya, consulter le site de Santé publique France.
Mesures générales de prévention pour se protéger des moustiques
- Porter des vêtements couvrants, amples, légers, de couleur claire ;
- Utiliser des produits répulsifs cutanés : voir à ce sujet les recommandations du ministère des Solidarités et de la Santé (PDF - 78.3 ko) et de l’Institut Pasteur (PDF - 1.21 Mo).
- Protéger son logement (moustiquaires, diffuseurs électriques, serpentins, climatisation, etc.).
- Détruire les sites potentiels de reproduction des moustiques (récipients d’eau stagnante comme les soucoupes sous les pots de fleurs, les gouttières, les pneus, etc.).
Beaucoup de produits à base de DEET sont trop peu dosés au Brésil. Il est donc préférable d’utiliser des produits à base d’Icaridine.
Zika
Il s’agit d’une maladie virale transmise par les piqûres de moustiques de type Aedes. Des cas de transmission du virus par voie sexuelle ont également été rapportés. Les symptômes de la maladie sont généralement modérés (fièvre, maux de tête, douleurs articulaires, éruptions cutanées). Toutefois, la survenue de complications graves telles que des cas de microcéphalies chez des nouveau-nés de femmes enceintes infectées par le virus et des complications neurologiques tels que des syndromes de Guillain Barré est attestée.
Il est conseillé aux femmes enceintes ou ayant un projet de grossesse de reporter leur voyage, et à défaut de consulter un médecin avant le départ afin de recevoir une information sur les risques d’une infection à Zika. Il est primordial de respecter les mesures de prévention des piqûres de moustique, d’éviter tout rapport sexuel non protégé pendant le voyage avec une personne ayant pu être infectée par le virus Zika. Au retour de voyage, il est fortement conseillé de consulter un médecin spécialiste indépendamment de la présence de signes évocateurs.
Il est recommandé à tous les voyageurs de respecter les mesures de prévention des piqures de moustiques, de consulter un médecin en cas de fièvre survenant pendant le voyage ou dans les semaines qui suivent le retour en France et de consulter avant le départ les informations suivantes :
- Site du ministère en charge de la Santé
- Site de l’institut Pasteur
- Recommandations pour la prévention des piqures de moustiques et questions / réponses.
Fièvre à virus Oropouche
Depuis le début de l’année 2024, un nombre important de cas d’infection par le virus Oropouche a été observé dans cinq pays des Amériques, plus particulièrement au Brésil, sur l’ensemble du territoire.
L’infection à virus La fièvre Oropouche est une maladie transmise par différents types d’insectes qui peut être grave dans de rares cas. Les symptômes associent une fièvre brutale avec frissons, maux de tête, courbatures et troubles digestifs ; le fœtus peut également être infecté via la mère, dans le cas des femmes enceintes.
Il n’existe pas de vaccin ni de traitement spécifique. La meilleure protection est d’éviter toutes piqûres par des moucherons et des moustiques, en se couvrant les jambes et les bras, en utilisant des répulsifs et des moustiquaires à mailles fines - les moucherons peuvent traverser les moustiquaires traditionnelles -, selon l’Organisation panaméricaine de la santé.
Autres maladies
Grippe
De manière générale, il est conseillé de suivre des mesures d’hygiène classiques pour limiter les risques de transmission :
- se laver les mains régulièrement avec de l’eau savonneuse ou avec des solutions hydro-alcooliques ;
- utiliser des mouchoirs à usage unique pour éternuer, tousser et se moucher, et les jeter dans des poubelles fermées ;
- éviter de se toucher le nez, la bouche ou les yeux ;
- éviter dans la mesure du possible le contact avec des personnes malades sans protection adaptée ;
- éviter les lieux très fréquentés ;
- nettoyer régulièrement les locaux et les surfaces qui ont pu être contaminés.
Il est également recommandé de consulter un médecin pour les personnes à risque (personnes de plus de 65 ans, femmes enceintes, malades chroniques, personnes immunodéprimées et obèses morbides).
En cas de symptômes :
- consulter rapidement un médecin qui pourra prescrire un médicament antiviral ;
- porter un masque chirurgical pour éviter de contaminer ses proches ;
- limiter les contacts avec d’autres personnes ; rester si possible chez soi.
Il est recommandé aux Français qui vivent au Brésil de se faire vacciner chaque année dès le mois de mars. Il est possible de s’informer sur l’évolution de la maladie en consultant le site du ministère brésilien de la Santé.
Infection virale à Hantavirus
La transmission du virus se fait principalement par inhalation (ou contact avec une plaie) de particules virales originairement contenues dans les déjections des rongeurs. Les symptômes sont semblables à ceux de la grippe (fièvre, douleurs musculaires, maux de tête, …). Il est possible que les personnes contaminées aient contracté l’infection à l’occasion de déplacements dans la campagne entourant Brasilia et ses villes-satellites. Il n’existe pas encore de vaccin contre cette infection.
VIH-IST
Concernant les infections sexuellement transmissibles, il est recommandé de prendre toutes les précautions d’usage en la matière et d’éviter les comportements à risque.
Quelques règles simples
Se préserver des contaminations digestives ou de contact
- Se laver les mains régulièrement avec des solutions de lavage hydro-alcooliques, surtout avant et après les repas ou le passage aux toilettes.
- Éviter la consommation de produits alimentaires (poisson, viande, volaille, lait) crus ou peu cuits.
- Peler les fruits et légumes ou les laver soigneusement (à l’eau saine).
- Éviter les crudités, coquillages, plats réchauffés et buffets froids.
- Ne boire que des boissons encapsulées ou de l’eau rendue potable ; à noter, qu’à Rio de Janeiro, l’eau du robinet peut présenter une couleur trouble ou un goût argileux. En cas de doute sur la qualité de l’eau, il est fortement recommandé de privilégier la consommation d’eau en bouteille.
- Éviter les glaçons et glaces, ainsi que la consommation de jus de fruits frais, de légumes crus et de fruits non pelés ; ne consommer le lait que pasteurisé ou bouilli.
- Éviter les baignades dans les eaux stagnantes (rivières ou lacs).
- Éviter de marcher pieds nus sur le sable et les sols humides.
- Ne pas approcher les animaux errants et les chiens (risque de morsure et de rage) ; ne pas caresser les animaux rencontrés.
- Ne jamais consommer de médicaments achetés dans la rue.
La poussière des pistes associée à un degré hygrométrique très bas peut causer des problèmes respiratoires.
Sécurité
Risques encourus et recommandations associées
Criminalité
Le Brésil demeure un pays à risque s’agissant des homicides, des agressions sexuelles et des viols. Les touristes sont régulièrement victimes de vols, parfois avec violences. La prudence et la vigilance sont recommandées en toutes circonstances.
Insécurité routière
Les routes du Brésil ne sont pas sans danger : imprudence des conducteurs et entretien souvent déficient du réseau qui n’est que partiellement asphalté. Il convient dès lors de ne pas circuler de nuit, ni en période d’intempéries, et de privilégier les transports aériens pour les longues distances.
Risques naturels
En saison sèche (mai-octobre), les incendies sont nombreux notamment en Amazonie, dans le Cerrado et le Pantanal.
En saison humide, les pluies tropicales intenses provoquent des inondations de moyenne ampleur et des effondrements de chaussée. Les inondations sont souvent à l’origine des ruptures de barrages et de coulées de boue meurtrières. Le Centre national de suivi et d’alerte sur les catastrophes naturelles fournit une prévision quotidienne des risques hydrologiques et géologiques.
Recommandations générales pour le Brésil
- surveiller en permanence ses effets personnels en évitant de transporter tous ses papiers et son argent dans un seul sac. Les sacs à dos doivent être portés de préférence en position ventrale ;
- faire une copie ou numériser ses documents d’identité pour y avoir accès depuis son adresse électronique en cas de vol ;
- ne pas se déplacer avec des sommes importantes d’argent et ne pas exhiber d’objets de valeur dans la rue (montres, téléphones et ordinateurs portables, bijoux) ;
- ne jamais laisser ses affaires sur la plage sans surveillance, notamment à Rio de Janeiro ;
- ne pas laisser d’objets de valeur dans les auberges de jeunesse (« Hostels ») ;
- privilégier les distributeurs de billets installés à l’intérieur des centres commerciaux ou agences bancaires ;
- en cas d’agression, n’opposer aucune résistance et obéir aux injonctions sans négocier ni chercher à poursuivre l’agresseur qui peut être armé. Si possible, prévoir un peu d’argent à remettre sans hésiter à l’agresseur ;
- en ville, privilégier les taxis positionnés dans les stations de taxis ou pré-réservés. Refuser le « racolage » de taxis pratiqué dans certains aéroports et s’adresser plutôt aux compagnies officielles. A Rio de Janeiro, préférer les VTC aux Taxis ;
- circuler en ville les vitres fermées, surtout dans les embouteillages. En cas d’accident de la circulation, appeler immédiatement la police (téléphone : 190) pour réaliser le constat, sans déplacer son véhicule ;
- s’informer sur place des zones à éviter telles que les quartiers de bureaux le soir et le week-end, les plages par temps de pluie etc. D’une manière générale, observer le rythme de vie local en évitant les promenades nocturnes ;
- se tenir à l’écart de tout rassemblement ou manifestation ;
- s’éloigner sans délai de toute dispute, bagarre, opération de Police débutant ou en cours ;
- il est vivement déconseillé de visiter les favelas, notamment à Rio de Janeiro, même accompagné d’un guide ;
- éviter le camping sauvage ; pratiquer le tourisme écologique ou sportif avec prudence, en tenant compte de l’infrastructure médicale locale et en ayant souscrit à une assurance médicale adaptée (cf. onglet Santé de la fiche Conseils aux voyageurs).
Zones de vigilance
Zones formellement déconseillées (en rouge sur la carte)
La zone frontalière avec le Venezuela est formellement déconseillée. La présence de l’État y est limitée et se résume à quelques postes militaires. Des groupes armés et/ou criminels agissent de part et d’autre de la frontière. La situation est aggravée par le flux de réfugiés en provenance du Venezuela.
Zones déconseillées sauf raison impérative (en orange sur la carte)
Dans les zones frontalières, la criminalité ordinaire, le trafic de stupéfiants, l’orpaillage clandestin et les affrontements liés aux conflits fonciers conduisent à déconseiller l’ensemble de ces zones, sauf raison impérative. Des exactions ne sont pas à exclure, par débordement, sur certaines voies de communication ou agglomérations, dans les États brésiliens limitrophes de l’Amazonas, d’Acre, de Rondônia, du Roraima, ainsi que du sud du Mato Grosso, de l’ouest du Para et du nord de l’Amapa.
Zones de vigilance renforcée (en jaune sur la carte)
Brasilia
Le District Fédéral est relativement sûr, le centre de Brasilia (Plan pilote, Lago Sul et Lago Norte mais aussi le quartier de Aguas Claras) profitant de la présence des administrations, des ambassades et des forces de sécurité. Des vols à l’arraché y ont cependant été signalés, ainsi qu’aux distributeurs d’argent liquide. Plusieurs attaques à main armée dans les transports en commun extra-urbains ont été rapportées.
La plus grande prudence est recommandée dans les villes à proximité de la capitale.
Nordeste
Les États du Nordeste figurent parmi ceux ayant le taux d’homicides le plus élevé. La grande majorité des homicides ne cible pas les touristes (il convient cependant de ne pas attirer l’attention sur soi avec des bijoux, téléphones portables ou objets de valeur). Les vols et les agressions sont fréquents, y compris dans les zones les plus sûres.
Dans toutes les villes du Nordeste, il est recommandé d’éviter de se promener à pied, a fortiori seul, et de privilégier les véhicules particuliers de location et les taxis. Il est conseillé de préparer un itinéraire précis à l’avance, de ne pas s’éloigner des grands axes et zones d’activités. Il convient de rester vigilant sur les options d’itinéraires proposés par les systèmes de guidage automobile. Ces systèmes ne tiennent pas compte de la sécurité des itinéraires et peuvent vous orienter vers des zones risquées. A noter la pratique largement répandue de ne plus respecter les feux rouges tard le soir et la nuit. Il convient de prendre les précautions requises pour ne pas provoquer d’accidents et ne pas en subir.
Le métro, notamment à Recife, est à proscrire en raison des vols et agressions qui y sont fréquemment perpétrés. Les bus présentent un risque similaire auquel s’ajoute la conduite souvent dangereuse des chauffeurs (vitesse excessive, arrêts et départ brusques, nombreux accidents recensés). Les piétons ne sont respectés ni par les automobiles ni par les autobus : il convient d’être très prudent en traversant la chaussée.
Sur les plages du Nordeste en général, il est recommandé de ne pas rester isolé et de louer un siège auprès de l’un des nombreux stands de location d’articles de plage. Il est conseillé de n’emporter avec soi que le strict nécessaire (la possession de papiers d’identité n’est pas nécessaire) et de ne jamais laisser d’effets personnels sans surveillance.
Laissez votre passeport dans un lieu sûr, comme par exemple le coffre de l’hôtel.
Recife (État du Pernambuco, Région Nordeste)
Les quartiers de Boa Viagem, Graças, Poço de Panela et Casaforte sont réputés les plus sûrs bien qu’ils soient eux aussi touchés par l’insécurité. Le quartier du bord de mer Boa Viagem est le plus sécurisé.
A noter cependant qu’à la nuit tombée, si l’avenue Boa Viagem qui longe la mer reste relativement sûre, il n’en est pas de même du reste du quartier qui se vide de ses piétons.
Il est conseillé de visiter les centres historiques (Recife Antigo, Olinda) de préférence en journée ou le week-end et, dans tous les cas, d’éviter les rues désertes.
Le risque d’attaques de requin est réel sur les plages urbaines de Recife et des alentours. Comme indiqué sur les panneaux disposés sur les plages urbaines, la baignade est interdite à cause des requins ; depuis les morsures de trois baigneurs imprudents au mois d’avril 2023, la police effectue des rondes régulières pour verbaliser les contrevenants.
Salvador de Bahia (État de Bahia, Région Nordeste)
La quasi-totalité de la ville est marquée par une forte insécurité.
Les quartiers historiques du Pelourinho et de Santo Antonio peuvent être parcourus à pied en journée tout en restant vigilant. Ils sont à proscrire une fois la nuit tombée. Dans tous les cas, il faut rester dans les zones surveillées par la police, les autres rues étant propices aux vols à la tire souvent accompagnés de violence.
Fortaleza (État du Ceará, Région Nordeste)
Le niveau d’insécurité reste très élevé en ville. Il y est recommandé de suivre tout particulièrement les consignes générales de sécurité, de ne pas s’éloigner des axes principaux et des lieux touristiques, de se tenir régulièrement informé de la situation et de respecter les consignes des autorités locales.
Natal (État du Rio Grande do Norte)
La ville de Natal est l’une des capitales d’État à avoir connu la plus forte hausse de criminalité au cours des dix dernières années. Il y est recommandé de suivre tout particulièrement les consignes de sécurité.
Rio de Janeiro
Moyens de transport
• Le métro est sûr et sécurisé.
• Le réseau d’autobus est plus étendu, mais moins sécurisé. Des agressions y sont parfois commises ; par ailleurs, les conducteurs conduisent à vitesse excessive, occasionnant régulièrement de graves accidents.
• Il est recommandé de privilégier les VTC pour bénéficier de la géolocalisation de la course et pour ne pas avoir à sortir d’argent de manière ostensible (ce qu’une application de réservation de VTC permet).
• Les taxis sont à l’origine d’un très grand nombre de plaintes auprès de la Police Touristique, pour agressions, vols et escroqueries. En tout état de cause, si le recours au taxi est inévitable, refuser tout paiement par carte bancaire (multiples cas de fraudes aux moyens de paiement) ;
• Les véhicules de location, bien que banalisés, peuvent être identifiés, les transformant parfois en cibles dans la circulation. Il convient de rester vigilant sur les options d’itinéraires proposés par les systèmes de guidage automobile. Ces systèmes ne tiennent pas compte de la sécurité des itinéraires. Les routes peu fréquentées et certains quartiers exposent davantage aux risques criminels ;
• Les piétons ne sont pas reconnus comme prioritaires lorsqu’ils traversent la chaussée. Les véhicules tiennent peu compte de leur présence sur la voie publique. De nombreux accidents sont régulièrement constatés impliquant des touristes.
• Le réseau ferré est peu fiable et de mauvaise qualité.
Sites touristiques
• Les quartiers riches de Rio (Copacabana, Ipanema, Barra da Tijuca), font l’objet d’une présence policière renforcée. Les vols, parfois sous la menace d’une arme, s’y produisent parfois. Il convient de rester particulièrement vigilant.
• Les quartiers pauvres (« comunidades », les communautés, autrefois appelées favelas) sont imbriqués dans la ville, et leur visite est vivement déconseillée : ce sont des lieux de vie d’une population défavorisée, où la curiosité touristique est inopportune et risquée. Les opérations de police y sont fréquentes et donnent souvent lieu à des affrontements avec échange de tirs.
• Les quartiers touristiques sont les premières cibles de la criminalité. Il convient donc de redoubler de vigilance dans ces zones, en évitant d’attirer les convoîtises. Il est recommandé d’éviter d’exposer téléphones, appareils photo, bijoux, montres ou objets de valeur à la vue de tous.
o Les touristes visitant les quartiers de Lapa et Santa Teresa sont particulièrement ciblés, en période touristique (d’octobre à mars).
o Le site du Corcovado peut être visité en priorité en recourant aux minibus ou funiculaires organisés par la municipalité. Eviter d’y accéder par la forêt sans être accompagné d’un guide.
o Les plages de Copacabana et Ipanema concentrent les deux tiers des faits de vol. Il est préférable de s’y rendre uniquement doté du strict minimum nécessaire à la baignade. De nombreux vols sont signalés sur des touristes se rendant une dernière fois à la plage avec leur valise, avant de prendre l’avion.
o Le Centro est à visiter en priorité en semaine, durant les périodes d’affluence (entre 10 h et 17h). Il est vivement déconseillé de s’y rendre le soir, ou le week-end hors des sites fréquentés (musées par exemple).
• Les villes touristiques de la région (Paraty, Buzios, Teresopolis, Petropolis…) offrent un niveau de sécurité acceptable. Les trajets sont toutefois longs pour s’y rendre, et le réseau routier est peu sûr. Il convient d’éviter tout déplacement en voiture la nuit.
Précautions de bon sens à suivre et redoubler d’attention lors d’événements festifs comme le Carnaval, fêtes de fin d’année, événements sportifs qui attirent chaque année beaucoup de touristes :
Il est vivement conseillé de :
- Ne pas prendre ses documents d’identité sur soi mais seulement une photocopie. Conserver les originaux (passeport, CNIS, livret de famille) dans le coffre-fort de l’hôtel ou en lieu sûr. Idéalement, conserver des photocopies ou des copies scannées de tout document important (passeport, billet de retour, livret de famille, etc.)
- Laisser bijoux, montres et objets de valeur dans le coffre-fort de l’hôtel ou en lieu sûr et ne pas porter de vêtements de marque. Ne pas se déplacer avec des sommes importantes d’argent ; ne prendre que des petites coupures en monnaie locale (maximum 50 BRL).
- Ne se déplacer qu’avec le strict nécessaire, l’idéal étant d’avoir une pochette de sécurité de voyage à garder sous ses vêtements ou une poche intérieure. Eviter les sacs à dos ou les poches extérieures pour garder vos objets de valeur.
- Sortir le moins possible son téléphone ou le sortir en lieu sûr (dans un commerce ou restaurant par exemple) : la plupart des vols à l’arrachée ont lieu lors de la prise de photos/vidéos ou de commande de VTC ou taxi. Il est recommandé d’observer une vigilance accrue dans ces cas-là.
- Noter l’adresse de son lieu d’hébergement ainsi que les numéros de téléphone de personnes à appeler en cas d’urgence.
- Des fraudes à la carte bancaire sont fréquemment constatées, notamment par clonage : il est recommandé de faire preuve de la plus grande précaution lors de l’utilisation de ce moyen de paiement et de toujours garder un contact visuel avec sa carte bancaire.
- Refuser le « racolage » de taxis pratiqué dans certains aéroports, gares routières ou dans la rue et s’adresser plutôt aux compagnies officielles.
- Privilégier les VTC ou la commande de taxis via des applications, qui permet la géolocalisation de la course et ne pas avoir à sortir d’argent de manière ostensible. Privilégier les taxis positionnés dans les stations de taxis ou pré-réservés.
- Eviter d’être isolé dans la mesure du possible. Rester groupé en ne s’éloignant pas des zones de rassemblements et éviter de se déplacer à pied, spécifiquement en dehors de la zone Sud (Leblon, Ipanema, Copacabana, Botafogo, Humaitá, Laranjeiras et Flamengo).
- En cas d’agression, n’opposer aucune résistance et obéir aux injonctions sans négocier ni chercher à poursuivre l’agresseur qui peut être armé, et accompagné. Si possible, prévoir un peu d’argent à remettre sans hésiter à l’agresseur.
- Ne pas fréquenter les plages la nuit.
- Des touristes ont signalé avoir été drogués contre leur gré, à des fins criminelles. Dans ce contexte, des agressions, des vols et des cas de viols ont été rapportés. La drogue peut être versée, à l’insu de la personne, dans sa boisson, rendant la victime sans volonté et manipulable, voire inconsciente. Il est recommandé de ne pas laisser son verre sans surveillance ; de ne jamais accepter un verre d’un inconnu ; de ne pas boire le verre d’une autre personne.
- S’hydrater autant que nécessaire au regard des importantes chaleurs (bouteilles achetées dans les commerces).
São Paulo
A São Paulo, la proportion des viols, homicides et tentatives d’homicides, tous mobiles confondus, est en baisse mais reste élevée depuis plusieurs années. Aucun quartier n’est totalement épargné. Si les quartiers aisés proches du centre sont réputés plus sûrs, le centre-ville historique (Centro) est occupé par de nombreux marginaux, souvent toxicomanes (Praça da Republica, Praça da Sé, Estaçao da Luz, Pinacoteca). Il est vivement recommandé d’éviter cette zone la nuit. Les quartiers périphériques sont très dangereux. Il est aussi vivement déconseillé de s’y rendre la nuit. Le quartier du Morumbi connaît une recrudescence de la criminalité ; il convient de faire preuve de vigilance lors de tout déplacement, notamment de nuit.
Les agressions recensées peuvent avoir lieu à toute heure, de jour comme de nuit. Les déplacements en ville doivent faire l’objet d’une grande vigilance. Les agressions, commises par des individus dissimulés ou à moto, peuvent avoir lieu lors de l’arrêt des véhicules aux feux rouges. Avant chaque carrefour, il est recommandé d’observer les lieux et de vérifier dans le rétroviseur l’éventuelle approche de deux-roues suspects.
De nombreux voleurs à la tire sévissent dans les quartiers d’affaires, en particulier sur l’avenue Paulista, de jour comme de nuit, ainsi que dans les halls et dans les alentours des hôtels accueillant des étrangers. Il convient d’être vigilant sur les plages du littoral pauliste, et de n’emporter avec soi que le strict nécessaire.
Des agressions à main armée sur des touristes ont été recensées dans le quartier Vila Madalena, très festif, surtout la nuit en fin de semaine. Il convient d’éviter de s’y promener avec les originaux de ses documents d’identité, objets de valeur et cartes de crédit.
Il convient également de signaler le phénomène des enlèvements express « PIX » : en référence au système PIX qui permet des virements d’argent dématérialisés et instantanés entre particuliers à l’aide d’une application mobile. Le ciblage de taxis, avec parfois la complicité des chauffeurs, ou d’utilisateurs de services de covoiturage est aussi relevé. Pour sécuriser les transactions et prévenir ces faits, la Banque Centrale brésilienne a fixé un plafond de transaction de 1000 reals (environ 180 euros), sur le créneau le plus criminogène de 20h à 6h.
Les environs de São Paulo
La périphérie de São Paulo est une zone à risque et impose une vigilance renforcée aux voyageurs qui s’y rendent ou la traversent. Si l’arrière-pays rural offre un niveau de sécurité relatif, la plaine littorale, et notamment la "baixada santista", sont le théâtre de nombreux accidents et agressions par des pirates de la route ou sur les axes de circulation et d’attaques à main armée contre les hébergements touristiques.
La prudence est recommandée lors des déplacements dans cette région, notamment de nuit. Une attention particulière doit être portée à la réservation des logements sur le littoral, notamment des locations saisonnières ; il convient de se renseigner sur les conditions de sécurité dans la zone.
Pour plus d’information sur cette destination rendez-vous sur le site Diplomatie.gouv